Les rituels de septembre

Que l'emporte le bon soleil ou que la pluviosité gagne, l'été nous rappelle qu'il n'a pas fini d'exister. Tant que les apparences sont sauves, nous ne demandons qu'à le croire. Dans leurs grandes lignes, ses décors n'ont pas changé. Pourtant, les matins ont commencé à différer, quel que soit leur degré d'humidité, et les soirs se sont faits plus frais. Ils nous avouent que la saison mue un peu comme les oiseaux, en cherchant tant bien que mal à ne pas se faire remarquer. La réduction, jour à près jour, du temps de lumière se solde par un déficit calorifique dont les bêtes et plantes reçoivent le message. Des transitions s'amorcent, se préparent, corrélatives à des sensations d'abord confuses, puis gagnant en précision. Pénétrés par d'insidieuses ondes que l'air diffuse, toutes sortes de mécanismes internes sont près de fonctionner pour toucher la flore au secret d'elle-même, pour réorganiser le proche avenir des êtres, pour susciter les conversions animales conformes à de nouveaux impératifs.

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Le lérot est un animal strictement nocturne, d'environ 25 centimètres de longueur de la tête à la queue. Cette dernière est presque aussi longue que le corps. Il diffère du loir par une bande noire en arrière de l'oeil et par une queue mince terminée par un pinceau de poils. C'est un habitant des zones boisées et des terrains rocheux. Il construit un nid dans le creux d'un rocher, un vieux mur, la cavité d'un arbre un vieux nid d'oiseau ou même dans un buisson. C'est une boule souvent construite de mousse à ouverture latérale. Il hiberne de l'automne au printemps. La femelle aurait une, parfois deux, portées par an de 3 à 6 petits. Il se nourrit de fruits et de baies, d'insectes et de mollusques mais aussi d’oeufs d'oiseaux.

Empreintes de lérot. 

        4 doigts à l'avant, 5 à l'arrière.

 Ses crottes.

Origine, histoire du MOIS DE SEPTEMBRE

Ce mois conserva toujours, chez les Romains, le nom de September, qui désignait la septième place qu'il occupait d'abord dans le calendrier de Romulus, quoiqu'il devint dans la suite le huitième et le neuvième, et qu'on eût tenté de l'appeler Tiberius en l'honneur de Tibère, Germanicus en l'honneur de Domitien, Antoninus en l'honneur d'Antonin-le-Pieux, Herculeus en l'honneur de Commode, et Tacitus en l'honneur de Tacite.

Les Egyptiens appelaient ce même mois Paophi, et les Grecs Boedromion. C'est à l'équinoxe d'automne que la Grèce célébrait tous les ans les petits mystères, et tous les cinq ans les grands mystères d'Eleusis. A Rome, le mois de septembre était sous la protection de Vulcain ; le jour des ides, le dictateur ou le premier magistrat attachait au capitole le clou sacré.

Ausone dit : « Septembre cueille les grappes ; c'est en ce mois que les fruits tombent. Il se plaît à tenir en l'air un lézard attaché par la patte, et qui s'agite avec grâce. »

L'épine-vinette

Images de septembre

Étalages de baies sauvages

     Les oiseaux destinés à rester sous nos climat sont gâtés. Des arbustes se colorent, des buissons resplendissent. Les animaux qui voient les aubaines apparues discernent vite qu'elles sont nourrissantes à souhait.

     Les fruits pourpres de l'églantier n'auraient-ils qu'une valeur accessoire pour un quelconque mulot et l'orangé de l'arum ne serait-il fêté que par les insectes dansant autour ? Sans doute, puisque faste est ce mois dans la fourniture de fructifications qu'on dit sans intérêt économique. L'aubépine a laissé poindre ses poirettes. Mais il y a mieux, prêt à être goûté et d'emblée savouré avec le sureau noir qui jaillit en grappes des plus pourvues. Les baies se sont lustrées, au comble d'un mûrissement qui les a rendues couleur d'encre, Cadeaux de choix, elles s'inclinent au bout de fines tiges. On ne s'étonne pas de voir certains passereaux qui ont nourri leur nichée en qualité d'insectivores se faire végétariens quand leur commandent de l'être les franches provendes de fructidor.

     Le feuillage de l'épine-vinette, appelé à devenir une palette de toute les couleurs intermédiaire entre le vert et le jaune tendre, se rehausse des chapelets rouges clair de séduisant fruits ovoïdes. l'offre est vaste, variée

Durant un bon mois, à partir de mi-septembre, le cerf va redoubler d'activité pour s'accoupler avec des femelles rassemblées en harde. Le cri rauque qu'il pousse alors retentit dans toute la forêt. Cri de défi et de puissance, cri de triomphe parfois après un combat victorieux, manifestation de désir et de séduction, destiné à la fois à rapprocher les biches de sa harde et à éloigner les mâles concurrents. Le cerf parcourt la forêt à grand fracas. En quelques semaines, il peut attirer dans sa harde une trentaine de biches. Pour délimiter son territoire, il frotte le front et les bois sur les troncs pour laisser une trace odorante. Si un mâle pénètre sur le territoire d'un autre, il y a un combat. C'est le rut. Leurs ramures s'entremêlent et chacun montre sa force en poussant son adversaire. Les combattants ne cherchent pas à s'entre-tuer. Le vainqueur restera seul avec les biches.

"Le crépuscule est là. Voilà qu'un meuglement rauque et sonore s'élève et rebondit d'un flanc à l'autre de la montagne. Le brame commence. Un autre cerf enchaîne plus loin. Leur passion amoureuse emplit la forêt et fait résonner la montagne. Des bruits de combats, de branches cassées, de ramures entrechoquées parviennent à nous du lieu du brame le plus proche. Il est difficile de s'empêcher de frissonner...."

Nom commun : Nivéole d'été ; Nom latin : Leucojum aestivum ; Famille : Amaryllidaceae ; Tribu : Galantheae ; Catégorie : bulbe ; Port : touffe ; Feuillage : caduc ; Floraison : milieu printemps, début d'été ; Couleur : blanche ; Croissance : moyenne ; Hauteur : 0.4 m ; Origine : Europe du Sud ; Zones de pousses : prairies humides ; Description : bulbe de 3 cm ; Tige à deux angles portant 4 à 8 fleurs pendantes aux six tépales identiques terminés par une petite