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Centre d'Etude et de Protection des Oiseaux, Bienne et environs

Chasseral :


Samedi 28 août 2021

Le visiteur du Nord à Chasseral

Après un été ô combien mitigé, le temps de la migration a déjà sonné à la porte de l'automne. Nous voilà déjà fin août pour notre traditionnelle sortie à la découverte du Pluvier guignard sur notre plus haut sommet jurassien, le Chasseral.

Avant la date de la sortie, plusieurs cépobiens se sont rendus sur la crête de Chasseral afin de préparer la sortie du samedi en espérant localiser le Pluvier guignard. Mardi déjà, un petit groupe se retrouvait par une Bise soutenue qui eut vite fait de transpercer les habits de ces courageux ornithos. Avec ce froid mordant, nos trois téméraires n'eurent pas la chance de trouver le précieux guignard.

Le jeudi, ce n'était que partie remise pour effectuer la même mission, localiser le voyageur au long cours. Bien que vers 16h la météo s'annonçait très clémente avec un soleil radieux, le temps de monter à Chasseral, un front froid arriva subitement sur la chaîne du Jura. Un mur noir de nuages, avec des vents flirtant avec les 75 km/h, fit tomber le thermomètre à 7°C et 100% d'humidité.
Pas la peine de vous dire que les courageux bipèdes retournèrent bredouilles à l'hôtel Chasseral pour se réchauffer.

Nous voilà arrivés au jour J, jour de la sortie, samedi matin, rendez-vous 8h sur le parking. La première belle surprise fut le nombre de participants, au total 17 membres ont fait le déplacement. Puis, au moment de prendre le départ en direction de l'antenne, un petit contrôle sur ornitho.ch, nous apprenons que le guignard a été signalé vendredi soir tout près de l'hôtel. Tout le monde est très excité à l'idée que nous aurons toutes les chances de trouver le Pluvier.

La météo n'est pas très bonne, une chape de brouillard colle au sommet de Chasseral, le thermomètre affiche la même température que jeudi, 7°C, mais le vent est faible. Cette casquette de brouillard est localisée sur le sommet alors que tout autour de nous, l'horizon nous révèle un plateau baigné d'une douce lumière du soleil levant.

Nous voilà donc en marche d'un pas déterminé en direction du sommet. Juste après le bovistop, le G.O. suggère de faire deux groupes, vu le nombre de cépobiens, pour qu'une partie surveille les abords du chemin pendant que l'autre grimpe le long de l'arrête. Il n'aura fallu qu'une centaine de mètres pour que le groupe du haut localise le 1er Pluvier. Ceux du bas devinèrent aussitôt ce qu'il se passait là-haut et grimpèrent rapidement le pâturage pour arriver enfin vers notre quête du jour.

Heureusement que le Pluvier ne craint pas l'homme, il se laisse approcher facilement, sans que l'on doive se mettre à l'affût. Il suffit de l'approcher lentement et de lui laisser le temps de s'acclimater à la présence d'une meute d'êtres humains.
Les appareils photo commencent à crépiter et les caméras tournent. Toute l'équipe du CEPOB est enchantée de cette rencontre. Puis, un petit cri se fait entendre à côté de nous. Un deuxième Pluvier vient de rejoindre le 1er.

Nos deux oiseaux commencent par se reposer. Puis, après plusieurs minutes de calme, ils se mettent à trottiner dans le gazon ras, à la recherche de nourriture. Les cépobiens suivent les déplacements des deux oiseaux pour ne rien manquer et ne pas les perdre. Ils alternent des phases actives de nourrissage suivies de pauses, de repos, avant de faire un brin de toilette et de reprendre de l'activité.

Le groupe de cépobiens commence à avoir un peu froid. Certain décide donc de retourner à l'hôtel pour s'y réchauffer avec un bon café. Les autres décident de rester encore un instant, ne pouvant décoller des deux oiseaux. Bien leur en a pris, car le brouillard se dissipa pour laisser le soleil apporter la lumière parfaite sur les Pluviers. Nouvelle séance de mitraillage de photos. Après avoir réalisé plusieurs centaines d'images (voire plus pour certains), le 2ème groupe décida enfin de rejoindre les autres au restaurant.

Nous aurons passé environ 3 bonnes heures en compagnie de ces deux magnifiques oiseaux migrateurs. Souhaitons leur bon vol pour la prochaine étape en direction de l'Afrique du Nord. Et on vous donne rendez-vous dans un an, même heure, même place.


Claude Wehrli


photos: Benjamin Gygax


photos: Claude Wehrli

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