Sortie Pics du samedi 31 mars 2012

Le dernier jour de mars, plus d’un vingtaine de personnes se sont retrouvées en début de matinée à Champ-Monsieur, sur les hauts de Neuchâtel, afin de partir à la recherche des 6 pics qui peuplent nos forêts. Un premier arrêt en bordure d’un champ herbeux a permis d’apercevoir au sol deux pics de couleur dominante verte, à la recherche de fourmis pour leur petit-déjeuner. Une longue observation a permis à chacun de faire la différence entre le Pic vert et le Pic cendré. La grande calotte rouge du premier, son œil blanc entouré de noir et souligné d’une large moustache contrastant avec le gris cendré de la tête surmontée d’une petite tache frontale rouge et la moustache très étroite de son cousin.
La promenade s’est poursuivie en direction de la Roche de l’Ermitage. Les cris du Pic mar ont retenti dans les vieux feuillus, incitant tout le groupe à s’arrêter et à lever la tête. Malgré ses déplacements rapides d’un tronc à l’autre, une première observation a été possible.
A la faveur d’un arrêt plus long pour la pause des « dix heures », le Pic mar nous a à nouveau gratifiés d’un ballet remuant, magnifiquement immortalisé par notre photographe. Chacun a pu observer la calotte rouge et le ventre rouge clair qui le différencie du Pic épeiche. Un peu plus loin, les cris puissants et descendants du Pic cendré ont retenti, puis le tambourinage suivi de cris plus brefs ont permis de localiser un Pic épeiche, observé devant son trou. Sur le chemin du retour, un sifflement mélancolique a révélé la présence du Pic noir, le plus grand des pics, incitant quelques cépobiens à prolonger la balade pour tenter de l’apercevoir, en vain.
Finalement, seul le petit Pic épeichette est resté discret ce matin-là.
A l’heure où la forêt redevient silencieuse, chacun a repris le chemin du retour.

Magali von Ballmoos

Photos : Claude Wehrli

La Sitelle profite du travail des pics pour s'installer.

Les participants en déplacement.

L'envol du Pic mar


2 Pics mar se partragent le même arbre.

Ce Pic épeiche est prévoyant, il a choisi de faire son trou sous un gros avant toit pour rester bien au sec en cas d'averse.

Photos : Pierre Evard

Le Webmaster dans le terrain.